EN RECHERCHE DE SOLUTIONS...
Le couple est en crise, il en a conscience. Il va commencer à chercher des solutions par lui-même.
S'il réussit, tant mieux, il aura grandi, il aura atteint une plus grande conscience de lui-même, il se sera renforcé. Mais malheureusement, le bateau "couple" aura fort à faire pour ne pas échouer sur l'un des deux écueils suivants:
L’acceptation du dysfonctionnement
Cette solution est celle qui a été souvent adoptée par les générations qui nous ont précédé.
Pendant des siècles, cela n’a pas posé de problème car, compte tenu de la mortalité très importante des femmes à l’accouchement et de tous en
général, la durée moyenne de vie d'un couple était de l’ordre de 7ans…Il suffisait donc d’être patient…
Mais cette acceptation a un prix : Elle se traduit par un désinvestissement dans la relation : d’une relation de couple, on passe bientôt à une relation style « colocataire » mais de colacotaires qui ne s'entendent pas et qui ont un lourd contentieux!
Si le couple reste apparemment ensemble c’est seulement pour une suite de raisons : religieuse ou d’honneur (on s’est engagé pour le meilleur ou pour le pire), [pour les enfants,] pour la famille (ça ne se fait pas de se séparer), pour des raisons économiques, par peur de la solitude etc…
Il y a alors aigrissement, rancœur. Qui ainsi n’a jamais rencontré de vieux couples d’où sourd une haine viscérale, omniprésente et qui désole d’autant plus quand on en sent, dans son propre couple, venir les prémices….
Ou alors, le couple choisit d’aller chercher à l’extérieur ce qu’il pense ne plus pouvoir trouver à l’intérieur … Il le cherche sans d’ailleurs le trouver durablement : c’est le fameux trio du théâtre de boulevard à la Feydeau du XIX siècle : La moisson de souffrances est alors abondante : mensonge, honte, sentiment de trahison, culpabilité etc…
La séparation
Cette solution est celle qui est de plus en plus choisie dans tout le monde occidental (ailleurs
les raisons économiques , religieuses ou familiales sont tellement fortes que c’est la solution de l’acceptation qui est majoritairement retenue). Elle est bien en accord avec l’air du temps, dans notre monde très matérialiste, tout pousse à considérer les êtres humains comme des
objets : ma femme ne me convient pas , je ne peux pas la changer : j’en change. J’avais fais une erreur lors de l’achat, la période de garantie est passée : je remplace en en payant le prix….
Et les dégâts collatéraux sont souvent très importants et se propagent souvent à la génération qui suit....
